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Parking Roodebeek : les contradictions de la Région

Parking Roodebeek : les contradictions de la Région

On le sait les projets du ministère bruxellois de la mobilité pour le parking régional situé au croisement de la chaussée de Roodebeek et du cours Paul-Henri Spaak, suscite régulièrement les inquiétudes des autorités communales et des riverains. En effet la Région bruxelloise envisage, unilatéralement et sans concertation avec la commune ou les habitants, de le transformer en parking de dissuasion réservé aux seuls utilisateurs des la STIB

Or, ce parking a, depuis toujours, une vocation locale. Lors de la construction de Wolubilis, la Région elle-même a interdit de prévoir plus de 50 places de parking en sous-sol du site, au motif que le parking Roodebeek pouvait servir pour les usagers de Wolubilis !

De même, la Région, qui construit des logements avenue Jacques Brel, s’autorise, elle-même, a déroger à ses propres règlements en ne prévoyant qu’une seule place de parking pour deux logements, au lieu d’une place par logement… prétextant que le parking Roodebeek tout proche pourra servir de lieu de stationnement complémentaire…

Mais, dans le même temps, la ministre bruxelloise de la Mobilité Brigitte Gouwels semble vouloir poursuivre les projets entamés par son prédécesseur Pascal Smet, visant à transformer le parking Roodebeek en parking de dissuasion, réservé aux navetteurs utilisateurs des transports en communs…

Le Conseil communal a donc adopté une motion rappelant
– Que réserver ce parking aux seuls navetteurs de la STIB est inutile, puisqu’ils l’occupent déjà, de fait, en semaine durant les heures de bureau. Mais que le soir et les week-end, il est important qu’il puisse être utilisé par les habitants du quartier et le public de Wolubilis.

– Que la commune s’oppose à la création d’un parking de dissuasion à cet endroit, car il ne s’y prête nullement : sa capacité de 189 places est trop petite pour ce genre de projet.

– En outre, sa situation géographique ne répond pas à cette affectation. Les autorités communales demandent à la Région de mener une politique cohérente d’intermodalité en matière de déplacement et en conséquence de n’envisager la création de parkings de dissuasion qu’en dehors de la Région de Bruxelles ou, à tout le moins, en bout de ligne de métro ou de transport en commun.

– Elles demandent au gouvernement de la Région bruxelloise de mettre en place des parkings de dissuasion de grande capacité, pour les navetteurs, à proximité immédiate du ring et de l’autoroute Liège -Bruxelles. Des alternatives peuvent en effet être trouvées en ce sens, comme la prolongation de la ligne de métro jusqu’au supermarché « Carrefour » de Crainhem, en face duquel un très grand parking pourrait être installé à côté du ring.
Et même, d’envisager la prolongation de cette ligne de métro en direction de l’aéroport de Zaventem, au moins jusqu’à l’autoroute Liège – Bruxelles, où un second grand parking de dissuasion pourrait être réalisé.

– On est forcé de constater que la limitation arbitraire de la Région bruxelloise aux seules 19 communes est une des causes des problèmes de mobilité en Région bruxelloise, car la STIB est ainsi empêchée d’étendre son réseau au bénéfice de toutes les populations qui participent pleinement à la vie de la Région bruxelloise.

Les autorités communales ne manqueront pas de suivre ce dossier et de veiller à ce que le bien-être et les intérêts des riverains soient respectés.

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