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Inondations : des solutions en accord avec la Région

Beaucoup d’initiatives ont été prises par le Collège des bourgmestre et échevins ces dernières années pour réduire, dans toute la mesure du possible, les conséquences dommageables des orages dont on sait qu’ils seront de plus en plus nombreux et violents.

Créer de nouveaux parcs

  • L’Eco-quartier Schuman Charmille
    Une des manières les plus efficaces de lutter contre le ruissellement des eaux est de veiller dans les projets urbanistiques à augmenter les surfaces perméables. Un bel exemple de cette volonté est l’éco-quartier Schuman/Charmille qui permettra de recréer des vastes espaces verts là où, sur près de 2 Hectares, il n’y avait que les surfaces bétonnées des cours de récréation, conception héritée des années 1960.
  • Aux Iles d’Or
    Il en est de même avec le projet de création d’un parc à l’avenue des Iles d’Or où la commune est sur le point d’acheter le dernier terrain appartenant à la Poste belge, terrain pourtant constructible, mais la Poste a donné son accord de principe pour l’intégrer au projet de parc.
  • La Fermes aux oies
    Il en est de même avec la volonté de préserver le site de la Ferme aux oies, pour lequel le Collège a entrepris plusieurs démarches auprès de la Région afin que ce site soit protégé et ne soit plus l’objet de la convoitise de promoteurs immobiliers désireux d’y construire de manière dense.

Un projet Ecolo qui ne respectait pas les espaces verts d’intérieur d’îlot
Par contre, la Région a parfois donné le mauvais exemple, plus particulièrement à l’époque où les Ecolos assumaient les responsabilités de la politique du logement. Ainsi, le projet de construction de plus de 100 logements sur le terrain régional de l’avenue Jacques Brel était une véritable atteinte à l’environnement dans ce quartier. Ce projet, dans sa dernière version portée par le secrétaire d’Etat Ecolo de l’époque, était une véritable atteinte à l’intérieur de l’ilot qui était sacrifié pour un bâti d’une densité invraisemblable. En commission de concertation d’urbanisme, les représentants du Collège n’avaient pas manqué de contester ce projet, contraire au bon aménagement des lieux.
De surcroit, le Collège avait attiré l’attention sur le fait qu’il ne prévoyait pas une mise à gabarit des égouts du quartier. Le secrétaire d’Etat Ecolo s’est assis sur tous ces arguments et a obtenu de la Région qu’elle délivre un permis d’urbanisme pour ce projet. Le permis a été attaqué au Conseil d’Etat et, avec la porte parole de nombreux citoyens, le Collège en a obtenu l’annulation.

Déminéraliser l’espace public
Depuis le changement de majorité à la Région bruxelloise, le gouvernement bruxellois est davantage à l’écoute des communes. C’est ainsi que la Région a suivi la recommandation du Collège de prévoir dans l’aménagement du boulevard de la Woluwe des mares qui serviront de zones tampons en cas de fortes pluies. La commune a retenu le même principe pour l’aménagement de l’avenue Dumont. Et, à chaque fois que la rénovation de l’espace public le permet, le Collège veille déminéraliser en multipliant les petits espaces verts, notamment en trottoirs.

GESTION DE LA VALLEE DE LA WOLUWE

Une ministre Ecolo peu réactive
Plus fondamentalement encore, le Collège a porté la réflexion sur la gestion de la gestion hydraulique de toute la vallée de la Woluwe. Cette demande a été formulée à de nombreuses reprises auprès des autorités régionales bruxelloises, mais, notamment à l’époque où la ministre Ecolo Huytebroeck avait cette compétence, nous n’avons jamais pu constater la moindre initiative de la Région allant dans ce sens. Il y a eu l’élaboration d’un « Plan Pluies », peu précis et dont on ne voit toujours pas les conséquences concrètes, si ce n’est peut-être d’avoir compté les gouttes…

La commue fait réaliser une étude indépendante
C’est pourquoi le Collège a pris les choses en main en commandant une étude à un professeur d’université spécialisé en ces matières, qui a démontré que la création de bassins de rétention tout au long de la vallée de la Woluwe pourrait être une première réponse efficace à la gestion du surplus des eaux en cas de fortes pluies. Le Collège maintient que les expériences réalisées à l’étranger devraient conduire la Région bruxelloise dans sa réflexion sur ce sujet et dans l’élaboration de solutions durables. Cette première étude a été portée à la connaissance de toutes les autorités publiques concernées et jusqu’à présent, aucune autorité n’a démontré, de manière scientifique et rationnelle, qu’elle ne serait pas fondée.

Pas de bassin d’orage au Struykbeken !
Dans un deuxième temps, le Collège a commandé à autre un bureau une étude technico-économique sur la faisabilité de la création d’un bassin d’orage en un lieu à déterminer. Le bureau d’études a choisi un site, à savoir le parking du Struykbeken pour la création d’un bassin d’orage de plus de 70.000 m3, soit le double du bassin de la place Flagey… ! Par un courrier ferme à l’attention de la Région bruxelloise, le Collège a refusé cette solution du « tout au béton » en un site protégé. Malgré l’insistance de la Société bruxelloise de gestion des eaux, opérateur régional pour la création de bassins d’orage, le Collège a maintenu sa position et le bourgmestre l’a exprimé de vive voix à la ministre régionale compétente, lors d’un entretien au début du mois de mai.

Doubler le collecteur de la Woluwe
Sans renoncer à la demande formulée depuis longtemps à la Région d’envisager la création de bassins de rétention tout au long de la vallée de la Woluwe, le bourgmestre a marqué son accord pour qu’une nouvelle étude soit lancée visant à un dédoublement du collecteur de la Woluwe par fonçage sous le boulevard de la Woluwe.
Un tel ouvrage offrirait une capacité importante de récolte des eaux. En somme, c’est la technique qui avait été retenue pour soulager tout le quartier Abbé de l’Epée/Couronnement/Dries où le dédoublement du collecteur a permis que les habitations de ce quartier ne connaissent plus les inondations lors de grands orages.
Les conclusions de cette étude devraient être connues dans les prochains mois. Si la faisabilité technique de cette proposition était établie, alors la Région et la commune pourraient s’entendre sur ce programme d’investissement et son délai de réalisation.
Il convient de préciser que la technique du fonçage permet de travailler en sous-sol, sans travaux en surface et sans modifier les aménagements qui sont en voie de finition au boulevard de la Woluwe.

Quand Ecolo ne connait pas la réalité du terrain
Un dernier mot pour mettre un terme à une mauvaise polémique, une nouvelle fois suscitée par les Ecolos en mal d’inspiration : le projet absurde de la création d’un bassin d’orage sous la place Saint-Lambert. Aucune étude n’a jamais prouvé la possibilité d’y réaliser un bassin, de quelque dimension que ce soit. Tout au contraire, les techniciens de la commune ont démontré que la création d’un bassin d’orage en ce lieu aurait des conséquences terriblement dommageables pour toutes les habitations de la rue Saint-Lambert et des environs. En effet, la nappe phréatique est au plus haut en ce lieu. Il suffit de connaître la réalité vécue par les habitants de ce quartier pour savoir que les eaux de source affleurent parfois dans les caves de leurs habitations. Y créer un bassin d’orage aurait eu pour conséquence d’enfouir sous terre une telle masse de béton que la nappe phréatique se serait déplacée sous les habitations environnantes, souvent construites sans fondations ou avec des fondations peu résistantes. Autrement dit, les caves de ces habitations seraient très régulièrement sous eau. Voilà ce que le Collège n’a évidemment pas voulu imposer aux habitants de ce quartier car il connait la réalité du terrain.

Le bourgmestre et les mandataires communaux de la Liste du bourgmestre.

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