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Le mot de la Liste du Bourgmestre

Les quartiers Péage et Hof-ten-Berg menacés par la mégalomanie de la société De Lijn

Nous avons pris connaissance d’une étude, réalisée par le bureau Stratec, intitulée « Marcel Thiry, pôles d’équipements, logements et loisirs ».

A lire les premiers mots d’introduction de cette étude, l’objectif est dès l’abord clairement fixé : « L’objectif du cinquième projet est la conversion de la zone dite Marcel Thiry en un pôle d’équipements et de loisirs…..le projet propose également la construction d’un dépôt de De Lijn dans l’avenue Hof-ten-Berg (du côté de Zaventem), lequel viendrait remplacer le dépôt actuel situé dans le quartier Paduwa. La rue du Péage et l’avenue Hof-ten-Berg pourraient être connectées via un viaduc sur l’E40, qui pourrait desservir le nouveau dépôt de De Lijn et la zone d’activités économiques de la SDRB. »

Pour reprendre un autre extrait de l’étude, il est également précisé « Le schéma directeur fait remarquer l’existence d’un terrain au sein de la zone Marcel Thiry qui pourrait constituer un site alternatif pour le nouveau dépôt. Ce terrain est situé le long de l’avenue Hof-ten-Berg, sur le territoire de la commune de Zaventem, de l’autre côté de la frontière régionale. Il est assez grand pour accueillir le programme actuel du dépôt et offre même suffisamment de marge pour une éventuelle extension. De plus, ce site peut être aisément connecté à travers la zone SDRB et avenue Ariane au site propre bus existant avenue Marcel Thiry et rejoignant la chaussée de Louvain. Enfin, il se situe dans une zone définie comme « zone verte autour d’équipements » et est séparé du quartier résidentiel Hof-ten-Berg par une zone agricole. »

A ce stade, il ne s’agit encore que d’un document de travail, mais la vigilance s’impose et les mandataires de la Liste du bourgmestre s’opposent fermement à ce projet mégalomane.

En effet, la parcelle de terrain que lorgne De Lijn, est en réalité un espace vert qui fait écran entre la tranchée autoroutière de l’E40 et le quartier résidentiel Hof-ten-Berg/Dix Arpents.

Implanter, en ce lieu, un dépôt gigantesque de De Lijn reviendrait à dénaturer un quartier de notre commune. Et les habitants de l’avenue du Péage, qui subissent beaucoup d’inconvénients en raison du trafic de transit de la chaussée de Louvain, devraient de surcroît supporter le passage incessant des bus de cette société qui, via un viaduc, rejoindraient le dépôt de l’autre côté de l’autoroute.

En somme, les autorités politiques flamandes se proposent de placer à l’extrême limite de leur territoire ce qu’elles n’accepteraient pas en tout autre lieu de Zaventem ou de la périphérie !

Une preuve de plus que les limites arbitraires qui enferment Bruxelles dans son carcan est la plus grave erreur des partis francophones qui ont accepté la scission de Bruxelles-Hal-Vilvorde sans exiger l’indispensable élargissement de Bruxelles à sa véritable dimension socio-économique.

Si Bruxelles avait la maitrise de ce territoire, une telle proposition urbanistique, totalement scandaleuse, ne serait même pas envisagée.

Et ce n’est pas la coquille vide qu’est, aux dires de ses promoteurs, la communauté urbaine qui viendra changer la donne. Cette communauté urbaine, qui permettrait aux Bruxellois d’avoir leur mot à dire sur la mobilité qui affecte Bruxelles, n’est qu’un leurre.

Une fois de plus, les partis francophones adeptes de la 6ème réforme de l’Etat ont accepté des illusions et les Bruxellois risquent de trinquer.

La Liste du Bourgmestre

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